langue xyloglotte
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Publié :13/2/2016 4h56
Dernière mise à jour :26/2/2021 21h32 20249 vues
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Ou comment dire des horreurs avec des mots chicos. Il suffit d’inventer des mots en utilisant quelques racines grecques ou latines, vous allez voir ça n’est pas compliqué. Xylo, c’est le bois ; glotte, c’est la langue ; xyloglotte, c’est la langue de bois Alvéo, c’est le trou ; pyge, c’est le cul ; alvéopyge, c’est un trou du cul. Il est très chic de dire à son patron, par exemple : « Vous êtes un sacré alvéopyge, patron ! »
Bovino, la vache ; derme, la peau ; paleo, vieux. On peut ainsi qualifier une dame particulièrement pénible de bovinoderme ou encore mieux de paléobovinoderme. Exemple : « Marion est une jolie bovinoderme alors que Marine n’est qu’une paléobovinoderme. »
Cette langue xyloglotte permet de résumer en un seul mot une expression toute entière. Si on sait que miction, c’est l’urine ; on peut dire « Une pluie bovinomictiale » plutôt que « Il pleut comme vache qui pisse. » ou encore « Je n’arrête pas de la draguer mais c’est une luthomiction ! » au lieu de « Je n’arrête pas de la draguer mais c’est comme pisser dans un violon ! » (lutho, c’est le violon).
On peut aussi trouver des synonymes : du grec konops (moucheron), proctos (cul), trype (qui perce, qui fore), on peut former le mot konopsoproctotrype. Du latin diptere (mouche), on peut former le synonyme diptérosodomite. Si vous n’aimez pas ce post, vous pouvez déclarer : « Quel konopsoproctotrype cet effer2910 ! », c’est tellement bien formulé que je ne pourrais pas le prendre mal.
D’autres mots encore : Céphalorectal : à utiliser après une soirée bien arrosée.
Cératocéphale : à utiliser pour un type dont la femme a été bien arrosée (cérato, c’est le cerf)
Quelques injures très « classe » : Orchidoclaste : casse-couille (orchido, c’est les testicules ; claste, qui casse) Péripatétiglotte : médisant Coprolupanar : bordel de merde (copro, la merde) « Bordel de merde, quelle casse-couille et quelle langue de cette Marine ! » donnera « Coprolupanar, que vous me semblez orchidoclaste et péripatétiglotte, chère Marine ! »
Un que j’aime particulièrement : anas, c’est le canard en latin « Hier, nous sommes allés chez l’anaproxénète avec les . » Bon, la belle icône de Mac Donald's que j'avais mise ici a été enlevée par les bots d'passion ! Sniff !
Plus compliqués que les amateurs essayeront de décoder par eux-même : antéphonoheptalinguagyrateur : prudent inthalassopotable : pas compliqué hispanobovinanglophone : qui parle un anglais peu compréhensible
D’autres mots du genre sur la page de défense et illustration de la langue xyloglotte.
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Animals : la belette
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Publié :12/2/2016 5h49
Dernière mise à jour :3/6/2019 11h20 20596 vues
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La Belette (Mustela nivalis) est le plus petit mammifère de la famille des mustélidés avec une taille d'environ 20 cm (Ça me rappelle un truc mais je sais plus quoi !). Mustélidé de quelle muse telle idée est-elle venue ? Belette et rebelette, ça elle sait, mamie, faire ! Et ça lui rapporte 20 points ! La belette peut facilement être confondue avec une hermine. Mais l'hermine a le bout de la queue noir. (Ah non, là je ne vois pas !). L’hermine fait mine d’être une belette mais la belette, l’air de rien, fait mine de ne pas être intéressée par le bout de la queue de l’hermine ! Quelle coquine cette belette !
Ne pas confondre la fouine et la belette.
Jusqu’au 13éme siècle, elle s’appelait moustoile puis s’est appelée belette ce qui signifie « petite belle ». La belette désigne également une jeune ou une femme fort charmante et ceci est également vrai dans de nombreuses langues : donnola en italien, donicela en galicien, doninha en portugais (les trois signifiant « petite femme »), comadreja en espagnol (« petite marraine »), kaerell (dérivé de kaerr, « beau ») en breton, Schöntierlein, (belle petite bête) dans certaines régions d’Allemagne, en anglais fairy (« fée »), en grec moderne « belette » se dit nifítsa qui est une évolution de nímfi, la nymphe… Donc la belette est forcément belle, une belle belette est un pléonasme.
À noter donc que la belette est intimement liée à la féminité, et quand on sait qu’en vieux français le lapin s’appelait le connil ou le connin, origine du mot « con », que penser alors de la fameuse fable de La Fontaine : « Le chat, la belette et le petit lapin »….. qui pourrait donc s’intituler : « La chatte, la belette et le petit con ». Quel coquin, ce La Fontaine, toujours la langue bien pendue !
Il semblerait que les belettes soient de bonnes suceuses, en effet, elles vident leurs pauvres victimes de leur fluide vital !
La chatte d’une belette :
Belette, strip-tease intégral :
Que faire quand une belette pose un lapin ? Demander à Joe Dassin qui se console en mangeant de l’ail semble-t-il : Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue. Laï laï laï laï laï, laï laï laï laï, laï laï laï laï
Avec quel art belette décoches-tu tes flèches telle un cupidon joufflu (je ne vois vraiment pas ce que « pidon » fait ici ?).
J’aimais my belette parce qu’elle le vaut bien ! (bon, c’est sans fard, que je vous livre ce genre d’à-peu-près, l’important c’est qu’elle rime, elle, ou que la belette mette un masqu’à rat !)
Qui vole une omelette vole une belette ! Ou plutôt : Quand vole une belette attention à l’omelette !
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La petite aux allumettes_enfin presque_et Cendrillon
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Publié :11/2/2016 9h42
Dernière mise à jour :3/6/2019 11h03 20487 vues
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La petite aux allumettes (enfin presque) & Cendrillon
Il faisait effroyablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre jeune marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures ; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures ; un méchant s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse jeune femme n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier râpé qu'elle portait l'hiver, l'été dans les petits matin frileux, affreux, elle portait des boites de préservatifs : elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé ; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la jeune femme qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet de capotes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue. Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières : de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir : c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants. Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet de condom, les proposant avec toujours la même ritournelle : "J'vous ai apporté des condoms", la jeune femme aperçoit une porte cochère bien renfoncée sous un grand porche. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son proxénète la battrait. La jeune femme avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une boite de capotes, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C'est ce qu'elle fit. Le latex doux lui procura un peu de chaleur. Tout à coup, la porte s’ouvrit et un bel homme entièrement nu s’encadre dans le halo (t'as pas de shampoing ?) de vive lumière provenant de l’intérieur de la maison.
« Oh, » dit-il en apercevant la jeune femme, « une marchande de préservatifs, quelle chance, j’allais jûtement de ce pas en chercher. Mais as-tu ma taille car je taille haut, taille haut, taille haut ? Si c’est le cas, je t’invite à en utiliser quelques uns ensemble. » La jeune femme prit une boite de la taille maximale, ils étaient d’un joli ton rose bonbon goût fraise des bois à l'amante religieuse.
Elle en déplia un et le positionna sur le sexe de l’inconnu, il lui allait comme un goigt de dant !
« Viens, jolie princesse, te chauffer près de mon âtre. » Elle entra, au fond de la grande pièce dont les murs et le plafond étaient entièrement recouverts de boiseries aux tons blonds et chauds, brûlait un immense feu de bois dans une monumentale cheminée de calcaire blanc, sculptée de petits personnages dans des situations très très coquines. Le sol était tapissé de peaux de skaïs à poils longs et soyeux, d’une douceur extrême.
Devant la cheminée, fumait une grande baignoire de cuivre remplie d’une eau chaude et parfumée au jasmin. Sur le fauteuil de cuir noir, une robe de soie ajourée piquetée de gemmes qui lançaient des éclats lumineux multicolores et changeants selon l’angle sous lequel on la regardait. « Elle m’ira parfaitement ! » se dit la jeune vendeuse de capotes. Le prince, car c’en était un, ôta les haillons de la jeune femme et l’invita à le suivre dans le bain. La soirée fut magique et lubrique. Au petit matin, la jeune femme, tenant fermement le sexe du prince, lui fit un petit bisou sur le gland et lui dit : « Merci, verge magique, tu as transformé une petite souillon en princesse ! » Ils vécurent heureux et eurent de nombreux amants et maitresses. Et ils moururent en bonne santé, car le prince avait racheté la fabrique de préservatifs et était bientôt devenu le magnat mondial de la capote….mais cela est une toute autre histoire !
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Animals : le
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Publié :10/2/2016 1h56
Dernière mise à jour :3/6/2019 11h21 19875 vues
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Le , la plus noble conquête de l’homme ! Beaucoup trouvent sabot, certains tournent l’étalon.
Le seul animal à avoir une aussi jolie robe que les dames.
Équestre qui fait que cet animal ait si souvent inspiré les artistes ? Victor Hugo, quand il s’en prend à Napoléon III dans son poème « Ultima Verba », se sert du comme ultime offense : « Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même » « Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ; » « S'il en demeure dix, je serai le dixième ; » « Et s'il n'en reste équin, je serai celui-là ! » C’est sans nul doute ce dernier vers qui est à l’origine du concept du de III (Napoléon).
L’Oréal se sert de l’animal dans son célèbre slogan : « Parce que chevaux vaux bien ! ». Vous remarquerez l’utilisation de l’écho « vaux vaux » et pourtant les produits de cette marque ne sont pas très éco !
Déjà dans la bible, il y est fait allusion, la sœur d’Adam était un perroquet à tête de qui ne racontait que des bobards. Cet épisode de la Genèse est à l’origine de l’expression bien connue : « Jument comme un ara sœur d’Adam. » D’ailleurs à ce propos, et sans que cela n’ait le moindre rapport avec notre sujet, savez-vous qu’Ève a croquée la pomme parce qu’elle avait la dent.
Cet animal n’a pourtant pas que des qualités, il est, par exemple, l’animal le plus rapporteur de la création, en effet, les a qui on a fait des misères s’écrient souvent : « dire à ma mère ! » (Bon ça c’est fait !)
« Et le sexe ? » me direz-vous, en effet, ces propos n’ont pas grand-chose à faire sur ce site ! Eh bien j’y viens, patience, pour les choses de l’amour, la patience est une qualité qu’il faut développer…. Connaissez-vous Eptible ? C’est un gars qui est monté comme les grands chevaux. On peut le constater quand on suce Eptible. Et Thomas, cet imbécile qui a trouvé malin de se faire faire une petite turlutte par un bel étalon, et bien, l’étalon l’a avalé tout entier. Un ami de Thomas a voulu lui venir en aide mais les autres, dépités par la bêtise dudit Thomas lui ont alors conseillé : « Laisse Thomas dans l’étalon ! ».
Et le fameux pluriel de , ce pluriel si singulier et bien non, ça n’est pas toujours chevaux, voyez les exemples qui suivent : Pluriel de : Troyes (Un , deux Troyes) Pluriel de bite : (Une bite, deux )
Bai l’étalon !
Bel étalon !
Bé ! Les talons !
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Le Petit Chaperon Rouge
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Publié :9/2/2016 2h30
Dernière mise à jour :3/6/2019 11h04 20325 vues
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Il était une fois une jeune de village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le Petit Chaperon Rouge. Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : « Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. »
Le Petit Chaperon Rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la lutiner tant ses formes étaient alléchantes et sa démarche provocante ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre , troublée mais qui ne savait pas qu’il est si doux de s’occuper d’un Loup, lui dit : « Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma mère lui envoie. » « Demeure-t-elle bien loin? » lui dit le Loup. « Oh! oui, » dit le Petit Chaperon Rouge, « c’est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village. » « Eh bien, » dit le Loup, « je veux l’aller voir aussi ; je m’y en vais par ce chemin-ci, j’ai quelques petites choses à l’aller chercher et toi par ce chemin-là, et nous verrons qui plus tôt y sera. » Le Loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, s’arrêtant à la pharmacie, et la jeune s’en alla par le chemin le plus long, s’amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu’elle rencontrait. Sa si petite jupe rouge volait dans la brise du matin laissant apparaître sa charmante culotte de satin rouge ajourée. Le Loup ne mit pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : Toc, toc. Pas de réponse ! Sur la porte, une petite note qui disait : « J’ai rencontré un charmant jeune homme et suis partie avec lui quelques jours. Entre mon , tire la chevillette et la bobinette cherra. » La belle aubaine ! Le Loup tira la chevillette et la porte s’ouvrit. Il arracha la note et alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le Petit Chaperon Rouge, qui quelques temps après arriva devant la porte. Toc, toc. « Qui est là ? » Le Petit Chaperon Rouge, qui entendit la grosse voix du Loup eut peur d’abord, mais croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit : « C’est votre le Petit Chaperon Rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma mère vous envoie. » Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : « Tire la chevillette, la bobinette cherra. » Le Petit Chaperon Rouge ne comprit pas ce que cela signifiait mais comme la porte était ouverte, elle entra. Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture : « Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, prends le petit pot de vaseline et la boite de préservatifs sur la table et viens te coucher avec moi. »
Le Petit Chaperon Rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Une douce chaleur montait des tréfonds de son être, l’envahissant peu à peu toute entière. Elle lui dit : « Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ? » « C’est pour mieux t’embrasser, ma . » Et le Loup joignit les gestes à la parole. « Ma mère-grand, que vous avez le poil soyeux ! » « C’est pour que tu me caresses, mon . » Et le Chaperon ne se fit pas prier. « Ma mère-grand, que vous avez une jolie langue ! » « C’est pour de plus doux baisers, mon . » Et ils s’embrassèrent longuement. « Ma mère-grand, que vous avez de beaux yeux ! » « C’est pour mieux t’admirer, mon . » Le Chaperon rabattit alors draps et couvertures afin que le Loup puisse bien la voir, elle se tourna et se retourna afin qu’il examine chaque parcelle de son corps sublime. « Ma mère-grand, que vous avez un grand braquemart ! Et si merveilleusement turgescent ! Je comprends maintenant ce que vous vouliez dire avec votre chevillette qu'il faut tirer, et quelle jolie chair à..... quoi faire d'ailleurs ?» « C’est pour que tu puisses y goûter, mon . » Ces mots à peine prononcés, le Petit Chaperon Rouge avait déjà la bouche goulument ventousée au sexe du Loup.
Elle se décolla un instant de sa sucette géante pour demander : « Mais à quoi va nous servir le petit pot de vaseline ? »
« Effectivement, nous n’en aurons pas besoin pour l’instant. » dit le Loup en suçant deux de ses doigts tout humide, « Ce sera pour après ! » ajouta-t-il avec un clin d’œil !
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Eldorado By Edgar Allan Poe
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Publié :9/2/2016 12h20
Dernière mise à jour :22/10/2017 20h33 19593 vues
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Gaily bedight, A gallant knight, In sunshine and in shadow, Had journeyed long, Singing a song, In search of Eldorado.
But he grew old This knight so bold And o’er his heart a shadow Fell as he found No spot of ground That looked like Eldorado.
And, as his strength Failed him at length, He met a pilgrim shadow ‘Shadow,’ said he, ‘Where can it be This land of Eldorado?’
‘Over the Mountains Of the Moon, Down the Valley of the Shadow, Ride, boldly ride,’ The shade replied, ‘If you seek for Eldorado!’
Traduction par Stéphane Mallarmé.
Gaiement accoutré, Un galant chevalier, Au soleil et par les ténèbres, Avait longtemps voyagé, Chantant une chanson, À la recherche de l’Eldorado.
Mais il se fit vieux, Ce chevalier si hardi, Et sur son cœur tomba une ombre, Comme il ne trouvait aucun endroit de la terre Qui ressemblât à l’Eldorado
Et, quand sa force défaillit À la longue, Il rencontra une ombre pèlerine. — « Ombre, dit-il, Où peut être Cette terre d’Eldorado ? »
— « Par-delà les montagnes de la lune, Et au fond de la vallée de l’ombre, Chevauche hardiment, Répondit l’ombre, — si tu cherches l’Eldorado. »
Si tu veux nous nous aimerons (Mallarmé)
Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire Cette rose ne l'interromps Qu'à verser un silence pire
Jamais de chants ne lancent prompts Le scintillement du sourire Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire
Muet muet entre les ronds Sylphe dans la pourpre d'empire Un baiser flambant se déchire Jusqu'aux pointes des ailerons Si tu veux nous nous aimerons.
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Animals : le cochon
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Publié :8/2/2016 2h48
Dernière mise à jour :22/10/2017 20h26 19453 vues
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Animals (c'est de l'anglois !) : le cochon
Animal domestiqué depuis plus de 10 mille ans, il est à noter que sa domestication est contemporaine de l’invention de la monnaie, allez savoir pourquoi !
Il a toujours été proche des humains, en chaque homme sommeille un gros porc (qui se réveille parfois) et chaque femme à son côté cochonne (en tout cas, celles qui me plaisent !). Comme le dit si bien Johnny : « On a tous quelque chose en nous de Miss Peggy ! ».
C’est un Animal très « pop ! », ceci est du au bruit qu’il fait avec son pénis en tire-bouchon (et oui, y’a pas que sa queue !).
Les religions ont réservées une place particulière à cet Animal. La règle d’or, que l’on retrouve dans presque toutes les religions, philosophies ou cultures du monde ne dit-elle pas : « Ne fais pas aux truies ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse. »
Il a souvent été associé aux pratiques les plus extrêmes de la sexualité et pourtant le sexe c’est pas laie et les adeptes du bondage aiment bien que vous les sangliers. Les adeptes des prothèses mammaires ne choisissent plus n’importe quelle marcassin depuis que le gars de Pip s’est taillé.
Ne dites pas : « Allons voir les anciennes prostituées du bord de mer qui habitent d’immondes gîtes délabrés. » Mais, dans un style plus cochon : « On verra les ex-salopes du port, dans le quartier détruit. » Ceci évoque aussi ce chef d’œuvre théâtral puis cinématographique, « Le Père Noël est une ordure » dont le texte est truffé de contrepèteries dont celle-ci : « Ils habitaient d’immondes gîtes Quai Branly. »
Pléonasme à Jersey : le port de Gorey !
Dis papa, c’est quoi un cosson ? C’est une sale bête qui vit dans ses sciures !
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Animals : le mouton
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Publié :6/2/2016 3h10
Dernière mise à jour :22/10/2017 12h09 19776 vues
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Bon, florilège de vieilles blagues éculées et plus fraîches.
Le mouton est un animal à poils laineux (à poil, les nœuds !). Il est préférable qu’il ait la laine fraîche.
Sa femelle est la brebis, elle donne un lait avec lequel on fabrique du Roquefort, mais il est produit en faible volume car ce serait dangereux pour les oreilles sinon. Il ne faut pas confondre la brebis et l’abri bus.
Le mouton est un animal vicieux et voyeur. Il se cache sous les lits en grand nombre, sans doute pour d’inénarrables bacchanales bestiales. Il est infatigable quand il joue à saute-mouton.
animal très utile pour la drague, quelques exemples : -« Comme tu es bêêlle ! » -« Agneau ! » me dit-elle d’un air offusqué lorsque ma main s’égara (Hélène) du côté de sa superbe croupe. Version plus sympa : -« Agneau ! » me dit-elle d’un air offusqué lorsque ma main arrêta (Franklin) un instant ses caresses du côté de sa superbe croupe.
C’est un animal à l’origine de nombreuses mites. La mite au logis, c’est à cause de lui !
On l’évoque quand la panne urge.
Le truc le plus sympa avec les moutons, c’est qu’ils sont souvent accompagnés d’une bergère ou d’un berger : êtres peu farouches qui ne font pas tout un foin pour faire des galipettes dans la paille. D’ailleurs la bergère rit et le berger à un beau bâton. Légende ou réalité ? Les bergers qui s’occupent des moutons noirs auraient un plus beau bâton que les autres !
Chanson préférée des béliers : ça saillira, saillira, saillira !
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Dieux et deesses
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Publié :26/1/2016 10h23
Dernière mise à jour :22/10/2017 10h56 20805 vues
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Dieux et déesses
Dans l’esprit de la tirade de Cyrano quand on se moque de son nez, voici la tirade de sœur Anale quand on se moque de Dieu.
Ah ! Non ! C'est un peu court, jeune homme ! (sacré coquine sœur Anale ! ) On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme... En variant le ton, —par exemple, tenez :
Étourdie : « Une femme qui a la foi peut-elle perdre son god ? »
Sportif : « Jéhovah aux JO va ! »
Architectural : « Les francs-maçons bâtissent une loge et Satan l’habite. »
Continental : « Les affro, dites sont-elles filles d’Aphrodite ? »
Déclamatif : « Allez dit « Onysos »…..« Onysos ! » »
Culinaire : « Si tu trouves le cierge trop fin, prend un jésus de Lyon ! »
Crâneur : « Je fais un tel effet auprès des autres que souvent ils me disent ô Dieu ! »
Orthographique : « On ne dit pas Allah Mecque mais : Ahhhhh ! le mec ! »
Classique : « Jésus Christ et la caravane passe ! »
Vestimentaire : « La kippa du Pakistan, c’est la seule kippa qui s’tend pas. »
Érectile : « Plutôt que de dire : Ah Paulo, suce plutôt ma si belle verge ! Préférez : Apollon Zeus Pluton Mars Cybèle Vierge ! Ce sera divin. »
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Ephemeride
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Publié :24/1/2016 1h24
Dernière mise à jour :3/6/2019 11h22 20260 vues
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Éphéméride
Aujourd’hui jeudi 3 mars 2016 nous fêtons tous les seins ! Allez hop, à vos caresses !
Les seins du jour Qu'est-ce qu'elle glande mammaire !
Sur une plage en été, un vieux monsieur vient se planter devant un super canon en monokini et lui dit: - Laissez-moi vous toucher les seins! - Dégage vieux pervers, lui répond la - Je veux vous toucher les seins ! Je vous donnerai 200 euros! - Deux cent euros ?! Ça va pas non ? Pour qui tu me prends vieux débris ? - Laissez-moi palper vos seins et je vous donnerai 500 euros ! - Non ! Dégagez de là ! - Et si je vous offre 1000 euros ? Alors la se dit: il est vieux, il semble inoffensif... je vais prendre les mille euros ! Et elle lui répond : - Bon, c'est d'accord, mais seulement 30 secondes. Alors le vieux s'approche d'elle et prend les deux beaux seins de la dans ses main, et tout en les malaxant, il commence à psalmodier "OH MON DIEU... OH MON DIEU ... OH MON DIEU..." La au bout d'un moment lui demande intriguée : - Dites, pourquoi vous n'arrêtez pas de dire " OH MON DIEU" Et le gars, tout en continuant à triturer les nichons répond :
- OH MON DIEU... OH MON DIEU... OH MON DIEU...., où vais-je trouver 1000 euros ???
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