Fluides...
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Publié :21/12/2015 6h01
Dernière mise à jour :3/6/2019 11h12 15762 vues
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Quand je te serrerai dans mes bras Femme pulpeuse si troublante Vénus lubrique et très gourmande Qui sait y faire pour que je bande Ma force et mon excitation Mêlées de tendresse profonde Se feront douces et bienveillantes Pour cajoler ton cœur d’ Enfoui dans cet antre pénombre Et je pleurerai Que mes larmes et leurs sels inondent Les secrets tréfonds de ton monde Chaude pluie douche pour jeux d’ De ton intelligence vive Pluies de questions sans les réponses Où enn’mis ne sont que victimes Trace à la plume de ton talent De ton style jaillit l’émotion Entre tes seins je m’enfouirai Et tu mouilleras.
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Rencontre
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Publié :28/11/2015 2h26
Dernière mise à jour :22/10/2017 6h23 16335 vues
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Ils s’étaient contactés, deux semaines auparavant, par le biais d’un site internet à caractère très coquin. C’est lui qui l’avait abordé. Que lui avait-il dit ? Sans doute les banalités d’usage, l’historique est perdu. Son profil l’avait attiré immédiatement. Pas de photo, une description très sommaire mais la présentation, bien écrite, très poétique, laissait une impression tenace de douceur, de sincérité et de sensualité. Il n’avait aucune illusion quant à la perspective d’une réponse, il lançait ses invitations, telles des bouteilles à la mer, avec le même espoir de retour. Elle lui avait répondu immédiatement, elle avait déjà visité son profil plusieurs fois, il lui plaisait bien, quoi au juste ? Sans doute une impression d’univers commun, rien de bien définissable… Mais il lui paraissait comme une évidence qu’elle ne pouvait différer sa réponse. Ils avaient, cette nuit là, correspondu jusqu’au petit matin. Il faisait de longues phrases, construites, les mots choisis avec soin, mêlant anecdotes futiles et rigolotes, allusions coquines, réflexions plus intimes où il se livrait sans pudeur. Elle aimait bien son style. Elle n’était pas dupe de ses efforts pour orienter le propos vers la douce pente de l’érotisme, tout en douceur, faisant naître dans son imaginaire des scènes ravissantes, troublantes, obsédantes. Elle les voyait luire, ces pépites de sincérité, dans le flot chaud de ses mots. Cela la troublait. Elle répondait, par des phrases courtes, maniant la ponctuation avec pertinence et délicatesse, assortissant le tout de smileys exotiques. Un style tour à tour gai, grave, haletant. Elle l’encourageait, mine de rien, à aller plus avant dans son impudeur, se dévoilant elle aussi peu à peu. Il adorait son style, le lui disait. Cette atmosphère de séduction réciproque, partagée, lui procurait un bien être inédit, mélanges d’émotions intenses et contradictoires. Il voyait bien sa retenue, plus feinte que réelle, qui orientait son propos là où elle le désirait. Il suivait ses manœuvres avec enthousiasme, elle allait dans la même direction que lui, l’entrainant de-ci de-là, dans un sentier de traverse lui faisant découvrir quelques merveilles insoupçonnées. Se livrer pour qu’elle se livre, pas trop vite, pas trop lentement, trouver le bon rythme, savoir accélérer ou ralentir pour conserver cet état de grâce…. Lorsque le jour se leva, ils ne savaient ni la profession de l’autre, ni son nom, ni son visage mais se connaissaient bien plus intimement que nombre de conjoints. La nuit suivante, ils se retrouvèrent sur le site, sans s’être donnés rendez-vous, addiction mutuelle annihilant toute fatigue, le jeu, toujours le même et pourtant renouvelé sans cesse, découverte d’univers singuliers et semble-t-il sans limite. Il lui avait donné son 06, elle hésitait à l’appeler, seulement 48 heures qu’elle le connaissait, le connaissait-elle d’ailleurs ? Il l’incitait à l’appeler mais redoutait la sonnerie de son portable, que lui dirait-il ? À l’aube, sonnerie, allo… allo…, ils s’appelaient par leurs pseudos. Sa voix, totalement différente de celle qu’il avait imaginée, lui plut d’emblée, cristalline, gaie, enjouée, allant aisément du grave à l’aiguë, attestant sans conteste qu’elle aimait chanter, elle le lui avait dit. Sa voix, au timbre particuliers, très plaisant, qu’elle n’aurait pas pu prévoir, la fit frissonner. Douce, calme, grave riche en harmoniques, donnait une impression immédiate à la fois virile et sensible. Elle parlait vite, faisant de longues phrases, dans un souffle d’une traite, racontant tout ce qui lui passait par la tête. « Il va me trouver idiote ! » se disait-elle. Il répondait par de petits mots, la laissant finir son propos, il sentait son stress, cela ajoutait à son charme. Quelques calembours, quelques rires et l’atmosphère se détendit. La conversation fut longue, ce matin-là, forfaits explosés ! Il devenait urgent qu’ils se rencontrent, rendez-vous fut pris pour deux week-end plus tard……
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Mary
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Publié :21/11/2015 8h54
Dernière mise à jour :22/10/2017 6h21 16289 vues
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Some words from you Frissons partout Just a few days Seems as always Fragile Herz Corps de déesse Denke an dich Tes seins m’aguichent Open minded Empfindlichkeit So beautiful Also your soul Meine träumen Umarmungen I feel your mind So close to mine Want your pleasure Jamais ne meurt Hope these few days Durent à jamais Heisse küsse Ma jolie muse.
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Adam et Eve, le coup de la pomme
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Publié :3/11/2015 13h47
Dernière mise à jour :18/2/2021 2h12 16776 vues
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Les yeux bandés À tâtons, tâtons Tantôt tes tétons Tantôt ton bâton Les yeux bandés À tâtons, tétons Tantôt tes tétons Tantôt ton bâton Bâton bandé Hâtons, hâtons Attends, attends T’as le temps ! Tâtons tétons Attention ! Où est-on ? A-t-on tenté ? Ose-t-on ? Testons Haletant Attends hâtons Hâtons attends Ad lib… Ah le ton ! Hausse le ton ! Oh ce ton ! Il était temps.
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Intelligence artificielle
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Publié :1/11/2015 9h57
Dernière mise à jour :26/1/2021 22h04 17138 vues
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T’as verrouillé double tour ta ceinture de chasteté Mais dans ton monde les codes sont faciles à décrypter Y’a pas photo tes clichés et tes idées bien léchées Pauvres pare-feu tout troués qu’ont pas longtemps résistés Aux attaques de quelques spam t’as eu vite fait de t’pamer Technologie digitale ta crypte a été fouillée Comme tu jouais bien la ouiii ! au moment de te lécher T’es tombé du côté sombre vu ses pixels colorés Et tes idées bien léchées et ton monde de clichés D’un coup se sont envolés te libérant la pensée Tu rêvais de méga bite mais en matière de sexe Le plus bel organe qui soit ce s’rait plutôt le cortex.
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Quand nous nous rencontrerons
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Publié :25/10/2015 9h20
Dernière mise à jour :22/10/2017 5h55 16996 vues
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Quand nous nous rencontrerons, je ne connaîtrai pas ton nom, tu ne connaîtras pas le mien. Je saurai quelques unes de tes envies, tu sauras quelques uns de mes phantasmes. Ta jupe ne cachera rien de tes jambes sublimes et ton décolleté et tes bijoux mettront en valeur ton adorable cou et tes seins magnifiques. Nous nous embrasserons, ta langue douce et mobile caressera la mienne et je caresserai tes fesses, excitantes. Aucun bout de tissus n'entravera l’exploration de mes doigts. Ton parfum sera à jamais implanté dans ma mémoire olfactive, tu l'auras choisi avec soin. Tu te serreras plus fort contre moi et tu pourras sentir le merveilleux effet que tu me fais.
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Profil echographie
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Publié :19/10/2015 15h10
Dernière mise à jour :22/10/2017 5h39 15976 vues
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Profil échographie
Derrière les mots de ton profil échographie Il y a des maux tournures de style en teintes de gris Et tes images aguicheuses et trop floutées Bien qu’en couleurs et bien posées mais sans émoi Change ta page charmante blogueuse photoshopée Et tout à l’heure sur ton clavier contacte moi Ta fréquence la mienne résonnent écho intense Car pour te plaire je peindrai ton corps des couleurs Des mouvements des flux et reflux de la transe Rythme des fluides échographie effet Doppler.
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Plastique
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Publié :24/9/2015 9h37
Dernière mise à jour :22/10/2017 5h33 17023 vues
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Elle me voulait de suite Ici, là et maintenant Godemichet vivant Et malgré sa plastique Et ses yeux suppliants Ben, j'avais pas d'plastique Et ce fut bien navrant.
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Toi
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Publié :23/9/2015 12h52
Dernière mise à jour :23/10/2017 12h06 17046 vues
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Je pense à toi J'entends ta voix Ta peau sous mes doigts Ma peau sous tes doigts Tes rires ta joie Mon rire tes émois Animal solitaire Blessé dans sa tanière Oubliée la lumière Animale la colère Tu m'as dit tout tes noms Tes prénoms ton surnom Tes heures sombres De tes années le nombre Mine de rien Sans chagrin De ta ponctuation Au rythme guilleret Chanson triste A l'air gai Et plus je te connais Et plus j'entends ta voix Et ta peau sous mes doigts Tes délires mes émois Tu es entrée chez moi J'ai reposé en toi Nuits blanches sans fatigue Je t'ai toujours connue Nous nous étions perdu Que c'est chaud la lumière Qu'elle est douce ta terre.
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Pastiche _toutes mes excuses Paul Verlaine_
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Publié :28/8/2015 15h53
Dernière mise à jour :29/7/2021 11h15 18425 vues
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Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve : étranger pénétrant Une femme inconnue, et que j'aime, et qu’elle aime ! Elle qui nait, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, je l’aime et la comprend.
Car elle seule consent, et son con, transpirant Pour elle seule, mon sexe dressé comme un emblème, Pour elle seule, et les moiteurs chaudes qu’elle sème, Mon beau gland seul les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son con ? Je me souviens qu'il est doux et serre fort Comme ceux des aimées que mon Vit excita.
Son regard est soleil, son regard éperdu, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des émois des chairs qui se ruent.
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Je regarde les filles
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Publié :28/8/2015 12h04
Dernière mise à jour :22/10/2017 5h21 18639 vues
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Je regarde des filles Sur des sites porno Elles ont toutes de beaux culs, De superbes mamelles Elles ont toutes ton visage ! Je me fous de leurs culs, Je me fous de leurs seins C’est les tiens que je veux Pour les deux regarder Et puis les caresser Tant que tu le voudras Si tes sphères ma mie tombent Je les ramasserai Doucement, tendrement Gellys appétissantes Dans les plis de ton ventre, je passerai mes doigts Ça les repassera Un instant Et puis je lâcherai Et je calculerai L’équation De tes sinusoïdes Développements illimités Tout se résume à Pi Cercles et rondeurs Périodes féminines 2 Pi errent, ach ! Ne sachant à quel saint se vouer Lipides si féminines Cellulites molletonnées Qu’aucun cul de garçon Ne pourrait imiter Dans sa lisse perfection Bromurante à souhait Milfe capitonnée Vénus de Willendorf Déesse du vivant Comble-moi de tes formes Mère du genre humain Prunelle de la vie Dis-moi des cochonneries Que ton désir intense Inonde tous mes sens Et de ton rire moqueur Fais de moi le joker Tu pourras, un instant Jouir de mon sang Confiné la dedans Corps caverneux semblant Rigide mais pas longtemps Désespoir impuissant À durer dans le temps Sexe fort mais perdant Prend donc plusieurs amants Tu les mérites tant Ton désir insatiable Est plus fort que le temps De mon éjaculade Moi qui frime pourtant. Laissez-nous l’illusion D’être plus forts que vos cons Nos vits ne sont que vis Vos vices sont la vie.
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Reveil
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Publié :27/8/2015 10h11
Dernière mise à jour :22/10/2017 5h53 19501 vues
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Réveil
Nous avions beaucoup bu, la veille, tout en refaisant le monde. Nous avions parlé de séduction, de plaisir, de sexe, d'orgasme et puis nous étions tous allé nous coucher, les femmes avec leurs maris, les hommes avec leurs femmes. Étant seul, je n'avais pas eu droit à une chambre et m'étais affalé dans le canapé du salon, sommeil de plomb, sans rêve. Je ne sais ce qui me réveilla, peut-être m'avait-elle caressé, chatouillé, mais je n'oublierai jamais ce que je vis en ouvrant les yeux, son sexe aux lèvres déjà humides, petite touffe de poils ras tout en haut, à dix centimètres de mon nez. Avant de comprendre ce que je faisais, je l'embrassai, jouant de ma langue. Elle me caressait les cheveux en riant doucement. Combien de temps ? Aucune idée. Je ne me souviens pas non plus ce qui a fait que j'ai compris, comme une évidence, qu'elle voulait que je lui caresse les seins. Ce faisant je me mit debout, c'est seulement à ce moment là que je pris conscience de mon érection, belle, puissante. Elle accueillie mon sexe entre ses cuisses entrouvertes puis les serra. Elle avait fermé les yeux........
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La queue
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Publié :27/8/2015 10h09
Dernière mise à jour :22/10/2017 5h19 18844 vues
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La file d'attente était longue et pénible sous cette chaleur moite. J'avais l'impression que la personne derrière moi m'avait frôlée à plusieurs reprises. N'y tenant plus, je tournais la tête et la vis enfin : brune, cheveux mi longs, me fixant droit dans les yeux, pupille brillante, sourire coquin. Visage impassible, redressant la tête, je repris l'observation du crâne chauve de l'homme devant moi dans la queue..... .....et je fis un pas en arrière. Elle fit un pas en avant. Je sentis ses mains s'insinuer sous ma chemise, vers le bas..... La suite se déroula dans sa voiture....
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