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Bouteille a la mer
Publié :4/7/2017 8h16
Dernière mise à jour :2/6/2019 4h27
53673 vues
Il semblerait que la canicule soit de retour, Grands Dieux qu’il fait chaud dans cette salle d’attente malgré ce ventilateur qui brasse de l’air, l’expression est appropriée, son activité est d’une parfaite inefficacité…

J’attends que le dentiste ait fini avec le patient qui me précède dans la liste, tout va bien, seulement un quart d’heure de retard et un simple détartrage, je consulte sereinement mes mails, les notifications d’passion.

La salle d’attente de la maison médicale est vide en cet après-midi de milieu de semaine, je n’habite pas dans ces zones de déserts médicaux, mon existence est somme toute tout-à-fait supportable mais si ennuyeusement banale.

C’est à ce moment-là qu’elles arrivent, la mère et la . Deux robes à fleurs qui ondulent joyeusement, la petite, une dizaine d’année, dans les tons bleus assortis à ses yeux, pleine de vie et qui gigote sur sa chaise, elles se sont assises en face de moi, un rendez-vous chez le kiné sans doute.
Tout de suite, l’ s’approche de la table, tout à côté de moi pour prendre une bande dessinée et retourne s’asseoir.
La maman, toute en jaunes et ocres, la petite quarantaine ravissante, je ne les regarde pas mais les surveille à la périphérie de mon champ visuel, je ne vois pas ses yeux rivés sur son portable, danse frénétique des pouces sur l’écran.

« Fais attention ma puce, quand on porte une jupe, il ne faut pas écarter les jambes comme ça, surtout quand il y a des gens en face, tout le monde va voir ta culotte ! »
Coup d’œil dans ma direction, le regard bleu de sa …
« Mais maman c’est une robe ! »
« C’est pareil ma puce. »
« D’accord je fais attention. »

Obéissante la puce, mais et toi, la maman, on dirait que tu ne fais pas ce que tu conseilles à ta , bon, il est vrai que tu es nettement plus discrète et …… que tu n’as pas de culotte….

Re coup d’œil par ici, je lève les yeux regardant par-dessus mes lunettes, nos regards s’accrochent, sourire de la maman et l’angle que forment ses jambes qui dépasse maintenant largement les 90 degrés, la température monte de plusieurs crans…

Le spectacle fut de courte durée, le kiné les attend déjà, la maman rapporte le livre sur la table à côté de moi et jette un coup d’œil d’une totale indiscrétion sur l’écran de mon portable, me fixe dans les yeux de son regard délavé et dans un souffle à la limite de l’audible, lance :
« Oh, vous aussi A.F.F. ! »
Son adorable petit cul que je devine sous les déhanchements de cette merveilleuse robe qui danse disparaît derrière la porte du kiné.

Ô Dieux des filtres de recherche passion, venez à mon secours !






…..
17 commentaires
VS32_Ah ! Quelles belles vacances !
Publié :29/6/2017 1h48
Dernière mise à jour :25/10/2017 5h26
52415 vues
Rejoignez le symposium virtuel organisé par pocogato12

Mettez le lien vers votre production et lisez celles des autres ici : #32 Symposium Link Topic July:Summer Vacations

Le thème du 32° symposium virtuel est « Vacances d’été »


Hmmmm les vacances d’été, enfin l’occasion de se détendre…

Hmmmm the summer vacation, finally the opportunity to relax ...


De faire les achats qu’on n’a pas eu le temps de faire quand on travaillait,

To make purchases that we did not have time to do when we worked,



D’aller au cinéma, voir les films qu’on n’a pas pu voir,

To go to the cinema, to see the films that we could not see,



De faire de nouvelles plantations au jardin,

To make new plantations in the garden,



D’inviter des amis pour cueillir les petits fruits rouges de l’été,

Invite friends to picking the red berries of summer,



De faire des confitures,

To make jams,



De repeindre quelques murs de la maison,

To repaint some walls of the house,



De faire quelques travaux de toiture,

To do some roofing work,



De bricoler,

Tinkering,



De vidanger la voiture,

Drain the car,



Sans oublier de ramoner la cheminée,

Without forgetting to sweep the chimney,



Ah ! Quelles belles vacances !

Ah! What a beautiful vacation!

…..
15 commentaires
T_es au poil a poil….
Publié :27/6/2017 7h47
Dernière mise à jour :25/10/2017 5h23
38679 vues

Que tu t’épiles ou pas, ça m’est égal, moi je t’aime à poil.
Que tu t’épiles, oui, que tu t’effaces, non.

Et vous ? vous le/la/les préférez comment ?
Au naturel, tendance bio
Bien lisse pour que ça glisse
Plein de poils genre animal à fourrure agréable à caresser
Comme tu veux, c’est toi qui me plais
Autre : un petit commentaire alors
26 commentaires , 33 votes   (Page:)
Hmmm se lever tot les matins d_ete....
Publié :22/6/2017 23h22
Dernière mise à jour :5/1/2018 12h22
50149 vues
.....

Hmmm se lever tôt les matins d'été....



.....
11 commentaires
Canicule
Publié :19/6/2017 5h17
Dernière mise à jour :2/6/2019 4h29
46374 vues
Une canicule est une période de fortes chaleurs diurnes et nocturnes en intensité et en durée pouvant être accompagnée d'un taux d'humidité élevé, ce qui accroît encore la sensation de chaleur. ...

Mais d’où vient donc ce mot ?

Il y a trois millénaires, l’étoile Sirius se levait avec le Soleil au début de juillet. En Égypte antique, ce phénomène marquait le début de la saison de la crue du Nil et permettait de fixer le calendrier annuel.

Le nom de la constellation à laquelle Sirius appartient, dans la Grèce antique, est la constellation du Grand et Sirius est alors appelée le « Petit ».

Les romains de l’antiquité reprennent ce nom en le féminisant, Sirius devient alors « La Petite Chienne », « Canicula » en latin. Le lever de Sirius avec le Soleil marquant le début de l’été et donc des fortes chaleurs.

Comme d’habitude, les humains qui mélangent un peu tout, prennent le nom des choses pour leurs causes, c’est ce que font très bien la plupart des religions et donc les Égyptiens pensaient que Sirius avait une influence sur la recrudescence de la rage chez les chiens et les Romains de l’Antiquité immolaient des chiens roux pour protéger les moissons.

Pour ma part, en tant qu’humain qui aime les mélanges, je retiens que la canicule est là quand se lève la petite chienne et que c’est plutôt hot !

Plus il fait un temps de et plus c'est humide, alors que plus il fait chaud et plus il fait un temps de chienne.

Et vous ? Que faites-vous pour lutter contre la canicule ?









Pensez à vous hydrater….



Soyez attentifs aux personnes âgées….



…..
8 commentaires
Exhib ?
Publié :16/6/2017 12h06
Dernière mise à jour :25/10/2017 5h15
43944 vues

Et vous ? Vous êtes exhib ?

Hmmmm, ne vous contentez pas de voter, développez un peu SVP /:>
Un peu. Timide mais j'aime bien.
Beaucoup. Mais il me faut quelques circonstances favorables.
Passionément. Je prends beaucoup de plaisir à me montrer.
A la folie. Je m'exhibe dès que j'en ai l'occasion.
Pas du tout. Je prèfère regarder.
Autre chose à dire ? Un petit commentaire alors.
18 commentaires , 26 votes
Dans mon jardin qu_est_ce qu_y a ?
Publié :11/6/2017 2h53
Dernière mise à jour :25/10/2017 5h03
43488 vues
Y’a un animal à poils dans mon jardin


Si mimi oui mais tout piquant


Y’a un animal à plumes sur mon chemin


D’un noir de jais et criaillant


Y’a un animal à écailles dans ma main


Évocateur et sinuant


Y’a une jardinière à poil dans mon jardin


Du sel de la vie le piquant


Y’a une jolie plume caressant le dessin


Des courbes aux pointes, agaçant


Y’a comme des envies des désirs reptiliens


Chaleurs, moiteurs, désirs troublants.


…..
14 commentaires
Journee mondiale de la mini-jupe
Publié :7/6/2017 9h45
Dernière mise à jour :10/8/2018 14h22
42394 vues
Hier, le 6 juin, c’était la journée mondiale de la mini-jupe, je sais, je sais ce post est en retard mais comme aujourd’hui c’est la journée mondiale de rien du tout….. Vous pouvez me dire zut mais alors un mini zut

La journée mondiale de la mini-jupe a été voulue et lancée en 2015 par Rachid Ben Othman, président de la Ligue pour la défense de la laïcité et des libertés, et l’activiste féministe Najet Bayoudh. Leur appel aux Tunisiennes pour participer à un rassemblement en mini-jupes, le 6 Juin, est un signe de solidarité avec les femmes opprimées.

A l'origine de cette action pour le moins originale de la société civile tunisienne, un fait divers : en Algérie, une jeune femme avait été interdite d'examens pour cause de jupe trop courte et une campagne avait été menée avec le slogan "Sois un homme et voile tes femmes". On passera sur le pluriel employé qui en dit long sur l'origine de ce mouvement...

La journée mondiale de la mini-jupe a donc été organisée en solidarité avec les femmes algériennes et en union avec toutes les femmes opprimées à travers le monde.

La minijupe (ou mini-jupe ou jupette) est une jupe très courte, droite ou plissée, « dont la longueur ne doit pas excéder 10 cm sous les fesses pour mériter cette appellation ». On distingue également la microjupe, qui est encore plus courte et dont l'ourlet se situe juste en dessous des fesses.

Le port de la minijupe, inspirée par la styliste anglaise Mary Quant au début des années 1960 a été très vite popularisé dans le monde occidental. Devenue un des symboles de la libération de la femme, la minijupe fut l'une des manifestations de l'évolution des mœurs vestimentaires féminines.








…..
13 commentaires
Dites_le avec un tee_shirt
Publié :18/5/2017 12h14
Dernière mise à jour :25/10/2017 4h59
44494 vues










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15 commentaires
L_amour au telephone
Publié :6/5/2017 10h18
Dernière mise à jour :2/6/2019 4h30
44857 vues
« Allo ! Oui ma chérie, là maintenant ma main passe sur ton sexe, doucement, lentement, je vérifie du doigt que ta fente est bien mouillée. Oh oui, comme elle est mouillée ! Mon pouce appuie sur ton petit bouton tandis que j’introduis le majeur profondément dans ta fente. Hmmm que c’est bon ! Oh oui, deux doigts, ce sera bien mieux…… »

« Attends-là, j’ai un double appel, c’est ma , ça ne sera pas long….. »

« Allo ! Oui ma chérie ? Là maintenant, je suis un peu occupé, qu’est-ce qu’il y a ?.....
Quoi, la capote du cabriolet ne se déploie pas et il va mouiller…..
Bon, alors, passe la main sur le dessous de la capote, tu trouveras une fente….
Ça y est, quoi ? Ah oui il pleut et la fente est toute mouillée maintenant, c’est rien, mets un doigt dedans, tout au fond tu trouveras un bouton, appuie dessus, mets deux doigts si tu n’y arrives pas….
Oui, c’est ça, derrière, où il y a une rondelle, oui, il y a un voile de tissu fin……
T’as réussi, c’est bon, t’es heureuse, que du bonheur, tant mieux, t’es désolée de m’avoir dérangé, pas grave.
Bisous ma chérie. »

« Allo ! Oh ma chérie, me revoilà, je suis désolé qu'on ait été dérangé …. pas grave..., tant mieux. On en était au moment où de l’autre main je passe derrière pour m’occuper de ta rondelle, tu sens mes deux doigts qui enserrent ce voile fin, oh oui, c’est bon, t’es heureuse, que du bonheur….
Baisers ma chérie. »











…..
19 commentaires
VS30_Dream
Publié :29/4/2017 4h59
Dernière mise à jour :25/10/2017 4h56
53977 vues
Symposium virtuel n°30 : #30 MAY TOPIC: DREAMS place to LINK is HERE on 5/1


Elle n’était pas vraiment belle, ça n’était qu’une impression car je ne voyais pas son visage mais, dans ses gestes, je ressentais la timidité de celles sur qui les hommes ne se retournent pas. Son envie manifeste de plaire était empreinte de l’involontaire retenue qu’engendrent les complexes anciens, cicatrices indélébiles de l’image de soi.

Elle s’appliquait, concentrée, elle avait du très sérieusement étudier les techniques les plus propices à la jouissance masculine, je sentais la pointe de sa langue qui tentait d’élargir le méat, puis plus bas, s’attardait à la naissance du frein, faisait le tour de la base du gland. Puis elle avalait le pénis en entier, exerçant, des lèvres, de la langue et des joues, sur toute sa longueur une pression à vous couper le souffle. Et libérant mon sexe, la pointe de sa langue recommençait son exploration minutieuse, saturant toutes mes terminaisons nerveuses de trains d’onde de plaisir.

C’était formidablement agréable, le plaisir était décuplé par sa volonté têtue de me faire jouir, par l’attention exclusive qu’elle portait à cette fellation.

Sa douceur, sa fermeté, sa concentration, sa totale abnégation déclenchèrent soudain une violente pulsion d’amour brut et inconditionnel, une émotion qu’aucune des sculpturales narcissiques que j’avais rencontrées ne m’avaient jamais procurées. Elle était sublime, la Déesse de l’amour et de la jouissance, la Mère, la source de toute émotion.

Comment lui rendre une parcelle de ce qu’elle me donnait, ma vie n’y suffirait pas, ma langue prise d’une frénésie que je ne lui avait jamais connue faisaient des aller et venues de l’entrée de son vagin à son clitoris, bien à plat, puis de sa pointe acérée faisait le tour de ce merveilleux bouton érigé, exerçant de-ci-de-là de légères pressions, mes deux doigts exploraient fébrilement les parois ourlées de sa caverne, que n’étaient-ils plus longs !

Je ne sais ce qui me réveilla, le formidable jet qui m’inonda le visage ou son cri rauque d’animal blessé…

She was not really beautiful, it was only an impression because I did not see her face but, in her gestures, I felt the timidity of those on whom men do not turn. His manifest desire to please was tainted by the involuntary restraint engendered by the old complexes, the indelible scars of self-image.

She concentrated, she had to seriously study the techniques most conducive to male pleasure, I felt the tip of her tongue trying to extend the meatus, then lower, persistent at the birth of the brake, bypassed the base of the glans. Then she swallowed the whole penis, exerting, with lips, tongue and cheeks, along its length, a breathtaking pressure. And by freeing my cock, the tip of his tongue resumed its meticulous exploration, saturating all my nerve endings with trains of waves of pleasures.

It was formidably pleasant, the pleasure was multiplied by her stubborn desire to make me enjoy, by the exclusive attention she carried to this fellatio.

His sweetness, firmness, concentration, total abnegation suddenly triggered a violent instinct of raw and unconditional love, an emotion that none of the beautiful narcissists I had ever met had ever given me. She was sublime, the Goddess of love and enjoyment, the Mother, source of all emotion.

How to give her back a part of what she gave me, my life would not suffice, my tongue taken from a frenzy that I had never known made come and go from the entrance of her vagina to her clitoris , flat and then, with its tip, went around of this marvelous erected button, exerting here and there of light pressures, my two fingers feverishly explored the hemmed walls of her cavern, what a pity they were no longer long!

I do not know what woke me up, the awesome spray that flooded my face or his purry scream of wounded animal ...



26 commentaires   (Page:)
Une petite branlette
Publié :19/4/2017 9h43
Dernière mise à jour :25/10/2017 4h48
47824 vues
Une petite branlette du bout des doigts
Obsédante et maladroite pensant à toi
Une petite branlette que nous jouions autrefois
Seul je la joue maladroite
Show me la raie su’ l’sofa

Cette petite branlette fait’ su’ l’sofa
Était pas si maladroite quand t'étais là
Les godes dansaient dociles vituoses au bout de tes doigts
Moi j'étais le mât habile
Show me la raie su’ l’sofa

Mais tu est partie fébrile vers d’autres joies
Et je reste, comme un débile là su’ l’sofa
Je te revois jouissante accroupie là devant moi
Disant bon je joue de ma fente,
Branle branle-la pour moi

Show me la raie show me la raie là su’ l’sofa
Show me la raie show me la raie là su’ l’sofa

O mon amie
O ma douce
O ma si lubrique à moi
Mon Dieu qu'elle est difficile cette branlette sans toi

Une tout’ petit’ éjac’ là là là là
Avec mon cœur pour la faire et mes dix doigts
Une tout’ petit’ éjac’ mais sans un signe de joie
Quelle offense Dionysos pour ça il me châtiera

Show me la raie show me la raie là su’ l’sofa
Show me la raie show me la raie là su’ l’sofa

Toutes nos sœurs et tous nos frères, la joueront, joueront pour toi
Cette petite branlette que nous jouions autrefois
Toutes nos sœurs et tous nos frères, la joueront, joueront pour toi
Cette petite branlette qui te met en joie
Cette petite branlette qui te met en joie

Show me la raie show me la raie là su’ l’sofa



Difficile après ça de dire qu’j’adore Barbara
Et pourtant c’est le cas. Pardonn’ra, pardonn’ra pas ?

…..
12 commentaires
Soir de cauchemar et de jouissance
Publié :15/4/2017 9h12
Dernière mise à jour :3/1/2020 2h46
48783 vues

Épisode 1 Soir de tempete

Épisode 2 Soir de fete

Épisode 3 Soir de nostalgie

Épisode 4 Soir d_eclaircie

Épisode 5 Soir d_extase

Épisode 6 Soir d_ablutions

Épisode 7 Soir de jardinage




Seul sur cette scène, ébloui par les projecteurs, nu, ce sexe que je ne reconnais pas, en érection, énorme, monstrueux, la veine dorsale saillante pulsant au rythme du tempo primitif et ternaire de mon muscle cardiaque.

La douleur est à peine supportable.

Ils sont là, chapeautés, debout dans cette salle aux tentures de velours cramoisis, ils me regardent tous de leurs regards éteints, sans rien dire, un semblant de sourire plaqué sur leurs lèvres livides, rictus indéchiffrable des masques de carnaval.
L’atmosphère est chaude, lourde, chargée des miasmes des luxures refroidies, relents de foutres et de sueurs acides.
J’ai peur, j’ai honte, je ne sais pas ce que je fais là, qui sont ces gens, sortes d’Anonymous sortis d’un tableau de Magritte ?
Et puis cette douleur, cette insupportable pression interne ! Mon sexe va-t-il éclater, maculer les murs et les rideaux de scène d’un mélange de sang et de foutre ? Quel soulagement ce serait.

D’abord un léger bourdonnement, comme celui d’une ruche qu’on vient d’enfumer, il enfle, il grimpe aux aigus, les torses des spectateurs fantômes gonflent puis se vident, tous synchrones, mais leurs lèvres sont immobiles. La vibrante supplique emplit tout l’espace, l’air en est dense et poisseux, puis, un déclic dans le cerveau, le sens, la signification m’apparaît brutalement, façon gifle : « Vas-y, gicle ! Vas-y, gicle ! »
En perdition totale, aucun repère auquel se raccrocher, mon esprit s’emballe, cherchant un sens à tout ça, une issue logique, le cortex noyé dans l’adrénaline, mes muscles n’obéissent pas aux ordres de fuite, détresse submersive et irrévocable !

Alors, cet air de flûte, lointain, se rapprochant. Comme avec des animaux bien dressés, les croassements de la foule se muent en bourdonnement à l’approche de leur Maîtresse. Elle est là, tout près, son parfum, acétate d’isoamyle, l’odeur des abeilles quand elles injectent leur venin, est maintenant presqu’insoutenable. Je le reconnais, cet air, « Prélude à l’après-midi d’une foune »…, y’a un truc qui cloche ! Pardon Mallarmé et Debussy !

Occupant tout mon champ de vision, son sexe, immense œil à la verticale, pleurant à chaudes larmes, les lèvres minces, brunes, comme pour souligner d’un trait de mascara la douceur brillante, violine nacrée de cet organe de cyclope aveugle. Mon gland violacé franchit en douceur le seuil de ce vagin hypnotique qui oscille doucement de droite et de gauche, rythmé par les vagues des crescendos de la flûte. Ce vagin géant accueille peu à peu mon sexe démentiel à la manière d’un boa engloutissant une proie plus grosse que lui, je sens les anneaux des muscles qui ondulent et m’enserrent, me pressent, contrebalançant les pressions internes, puis me massant, d’avant en arrière, de plus en plus vite. Tout mon être est maintenant contenu dans ce gnomon, cette poutre de chair, en train de crever cet œil larmoyant, le déforme puis ressort pour mieux le crever encore. Chaque va-et-vient soulage la douleur d’un cran, le rythme s’accélère, les fluides abondants du sexe de ma déesse onirique agissent comme des baumes apaisants.
Je ne sais toujours pas où je suis mais je n’en ai plus cure, le bien-être, la félicité, les trains d’ondes de plaisir émanant de mon gland enserré dans ses chairs moites et chaudes submergent ma conscience, puis ses gémissements, son chant plutôt, Diva Dance d’Éric Serra , cantatrice lubrique et lubrifiée, Lucifer femelle apportant l’aveuglante lumière de l’extase, et enfin la jouissance, puissante, formidable, libératrice, mon foutre chaud emplit les moindres recoins des grottes infernales de cette compagne en orgasme, de cette sœur de luxure, de cet être qui me tire des larmes d’infinie tendresse et de gratitude indicible.

J’ouvre un œil, la nuit est d’un noir épais, je n’ai dormi qu’à peine deux heures….




…..
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