VisiteurDuSoir, scenario pour casting ...
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Publié :20/10/2009 11h48
Dernière mise à jour :2/4/2012 22h53 1550 vues
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Acte I (décor décontracté, your sweet home, ambiance fin de journée)
21h, tu viens de terminer, repue, un repas bien réconfortant, clôturant une journée bien remplie, trop même ! Journée aggravée du speed de ton imagination pour les événements fantasques à venir, excitation intérieure avec bien des efforts pour te la jouer naturel, la la la l'air de rien .... Bonne bouffe donc, et en guise de digestif, tu passera tout naturellement de la table des plaisirs de la bouche abandonnée à ta cuisine à celle trônant au centre de ta chambre, en te délestant chemin faisant de ces quelques textiles qui entravent encore tes papilles gustatives (celles de tes autres plaisirs gastronomiques) tout en vérifiant l'état open de ta porte d'entrée sur le coup d'une fausse intuition (c'est-à-dire une conviction dissimulée) d'une visite possible ...
Allongée sur le duvet de ton nid, tu t'apprête à t'apaiser doucement en te libérant une à une de tes pudeurs. Entre sérénité et impatience, tu esquisse ces gestes que tu te sais agréables sur tes tchibidis et ton smouchou adorés pour patienter en attendant le gros de la troupe, ta façon d'écrire le premier acte d'une histoire ; ton introduction toute personnelle.
Acte II (décor feutré, jeu d'ombres sur une lumière douce)
En plein coeur de ton intrigue à peine entamée, tout comme une gourmandise à peine touchée pour vouloir faire durer longtemps le plaisir de la convoiter, tu découvre sans réelle surprise un oeil voyeur et son tchabadabada encore intimidé au pas de ta porte de chambre. Nullement décontenancée, tu poursuis tout naturellement ton ouvrage. Tu te sens même réconfortée comme à l'apparition de la lance à incendie qui précède le pompier lorsque on ne sait plus savoir maîtriser le feu qui veux s'emballer dans une cheminée mal ramonée.
Donc bien installée, ton palais soyeux grand ouvert aux caresses de la bise du soir, dressé haut sur son piédestal, fièrement offert à l'invité surprise, déjà complice de tes ébats naissants, tu l'accueille au coeur du débat. Intrigué, il s'approche à pas de loup pour observer de plus près ta belle oeuvre maîtresse pour en déceler toutes les subtilités, en comprendre tous les arcades pour mieux la dompter, l'apprivoiser à son avantage, un véritable travail d'orfèvre en quête de l'énigme des rouages délicats d'un mécanisme bien huilé.
Deux mains posées au fait de tes genoux glissent subrepticement vers ton foyer ardent, sans vouloir s'y brûler trop précipitamment. Un doigt en dessine les contours vallonnés pour mieux en cerner toute la complexité. Un nez collé au coeur du sujet, une schlurp s'émancipe insidieuse à tenter l'exploration sensible et gustative des lieux en quête des saveurs des mystères érogènes du lieu, elle s'aventure délicatement dans tes moindres détails pour dégager préconieusement les fragiles pétales de la fleur qui s'éveille.
Patiemment, ton visiteur intrépide se familiarise à tous tes paysages intimes, des monts tourmentés aux vallées escarpées et gouffres profonds jusqu'à exacerber l'impatience du fruit juteux de ta fleur, objet de sa convoitise. Technique du chasseur rusé ! intriguer l'animal, l'affamer pour le faire sortir imprudemment de son terrier ! Curieux donc, l'animal se gonfle d'envies de caresser le passage de ton furet. Et hop, pris au piège, il est à point, bon à être gobé et léché tel un bonbon à la menthe forte qu'il faut bien saliver pour en savourer toute la fraîcheur.
Cette schlurp diabolique ! Elle n'a de répis de baiser ta plaie ouverte béante, s'abreuver de ses pleurs de plaisirs, lécher son fruit jusqu'à obtenir la manifestation mélodieuse de ton contentement, ton chant de sirène ...
Acte III (coup de théâtre)
Dring, dring ... ça sonne à l'entrée, et merde la voisine ! T'enfile ce que tu trouve à portée de main pour dissimuler ce que la bonne morale réprouve (celle là, elle est bien superficielle, rien montrer d'ostentatoire mais sous la couette c'est quartier libre !). Qu'est ce qu'elle veut cette #@%£$*% de voisine !? Panne de sel, vous partez direction la cuisine, la salière est là siégeant bien en évidence sur la table laissée en l'état. Bon ça se présente plutôt bien notre affaire, ça va vite se régler, mais, mais .... tout prêt de celle-ci, ce n'est pas la poivrière qui lui tient la compagnie comme dans tout foyer bien tenu, mais un superbe god d'une prétention insultante, abandonné bien précipitamment à sa solitude affective ... (un blanc, long, long) ........ Et la voisine d'en rajouter pour tenter l'impossible rattrapage "Superbe, moi aussi j'adore l'art contemporain, même si souvent je ne comprend pas tout ce que l'artiste cherche à nous raconter ...."
(ndlr : bon cet acte, pour le scenario version courte, on peut l'enlever, il risque de nuire au rythme général, sans rien apporter de fondamental)
Acte IV (ça redémarre dans l'action, ça s'emballe, le décor a du mal à tenir le choc)
(Bon retour au sujet central, avant que le soufflé ne retombe ...
Spontanément, tu te met en position de pénitente, à genou comme en attente d'une grâce divine qui voudra t'absoudre de tes turpitudes. Tu dois avoir eu beaucoup de pensées perverses lors de tes plaisirs solitaires pour t'offrir ainsi en quête d'un pardon !
C'est là que le maitre-queue entre en scène de manière plus évidente, à crever l'écran, pour te concocter sa fameuse recette, la poulette rôtie à la broche, et aux petits oignons, s'il vous plaît !
Méticuleusement, turgescemment, il farce copieusement tous les bouts en prenant bien soin de faire tourner le met délicieux sur toutes ses facettes, à se lécher les babines de toutes tes facéties ... La valse du tchabadabada entre smouchou et tchoufou, les 2 comparses voisines jalouses, et un smouchi curieux le nez au balcon ...
Le ballet dure ... Tu mijote ainsi à feux doux jusqu'à ce qu'enfin le son strident de la minuterie retentisse
Acte IV
Dring, dring ... Mais quoi encore ! .... la voisine ... ! "Désolé de vous déranger encore, mais j'ai parlé à mon mari de votre sculpture moderne, il est intrigué ! Vous voulez me la prêter une heure ou deux pour la lui montrer ? "
(ou au choix) Acte IV
Alors seulement, encore transie de spasmes, ton cuisinier s'en va chercher tes derniers râles au creux de tes lèvres, à te faire l'amour à ta source sonore, en t'offrant cette récompense gourmande, une belle sucette généreuse.
Flux et reflux, tu es telle à la proue d'un voilier un soir de grande tempête, après avoir été trop ballottée, enivrée par le tangage, à quêter la grosse vague rafraîchissante qui viendra te claquer au visage, te lécher de tout ton corps ... tu finira trempée !
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Bataclan
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Publié :12/10/2009 14h46
Dernière mise à jour :31/1/2010 8h50 1580 vues
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Ce soir jme suis fait un putain de concert avec sur scène une putain de meuf qui à un putain de clito avec une putain paire d'ovaires ... putain quelle défonce orgasmique sur sa putain de musique janisjoplienne !
Une putain de surprise, et je suis poli !
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o Ames bohemiens
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Publié :29/9/2009 12h52
Dernière mise à jour :7/8/2010 8h04 1392 vues
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T'es bobo ...!
Il y a de la condescendance moqueuse, limite méprisante, dans cette révélation lâchée par celui qui, fier de sa découverte, ne manquera pas d'arborer un sourire narquois en coin ...
Je suis bobo, et revendique ma bobohémitude. Je m'identifie mieux ainsi que catho, aristo, facho, nigo, crado, bigot, macho, ...
Ma bobohème, elle est un compromis opportuniste et réaliste. Elle ouvre ses portes en dehors des heures de bureau. Mon taff - du côté bourgeois - me donne les moyens de vivre mes rêves - du côté bohème.
J'aime à construire mon patrimoine, non en homecinema, en 4x4 pour le golf du dimanche, en carte de membre du rotary, en harem de call-girls ..., mais en richesses intérieures glanées au hasard de mes vagabondages. Mes plus beaux diamants ont les reflets bigarrés de souvenirs éclatants, forts en sensations mélodies ou poésies.
Dans ma bobohème, les paysages sont variés et changeants aux lumières du crépuscule. Ils sont sculptés par un fleuve, le Lyber, qui prend sa source au somment des monts Utopy pour aller s'apaiser en grands lacets lascifs au creux de la vallée des Révery, jusqu'à terminer sa course héroyque au sein de la mer des Délyces.
J'aime m'y balader avec pour seul baluchon mon innocence et ma curiosité, m'y perdre à la recherche de l'imprévu, te croiser, toi, qu'y aura cette envie irrépréhensible de plonger, nue, te rafraîchir dans l'eau limpide du fleuve.
Et je me délecterai de voir avec qu'elle volupté dans Lyber t'y nage ...
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Ya quoi
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Publié :23/9/2009 14h38
Dernière mise à jour :25/11/2009 13h31 1408 vues
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Ce soir,
ce fut soirée magique, un grand voyage (à 2 pas de chez moi, trop facile) tout en musique sur des textes forts en fantaisie et poésie, dans des décors si sympathiques ... Deux concerts à la fois, à proximité, à la fois si différents mais si semblables en ce qu'ils avaient d'uniques en envolées lyriques
Ce soir,
nous étions 20 à chaque événement. Confidentiel ! et bien ingrat pour ces artistes qui ont tant à donner !
Et nous étions un à se tenter la gageure de profiter des 2 à la fois !
Ce soir,
De retour chez moi, je souffre de perplexités ! Où sont "les gens" ? Scotchés à la télé pour la plupart assurément !
Au secours, nous n'allons pas que vers un réchauffement climatique de la planète, un refroidissement apathique sur la bohème nous menace aussi ...
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Ferm
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Publié :9/8/2009 1h52
Dernière mise à jour :26/7/2010 22h33 1483 vues
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Fermé pour congés annuels, départ pour sources d'inspirations nouvelles ...
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Les fleurs du male
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Publié :9/8/2009 1h49
Dernière mise à jour :5/11/2010 12h37 1253 vues
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La poésie est libertine
elle se nourrit et s'extasie d'esquises images, les sens à vif sans jamais en être rassasiée
Elle est
innocente
insouciante
follette
curieuse
érogène
créative
volage
espiègle
dévergondée
où n'est pas
Elle n'a de cesse de s'émerveiller des fleurs de son jardin à leur faire la cour tous les matins pour être le premier a célébrer le spectacle du bouton d'or qui s'éveille aux rimes bien léchées, aux flots des mots turgescents sur une mélodie bien bandée
Le libertinage est un poème
Il s'écrit les sens s'endessus-dessous, et s'écrie de ces sensations savourées sans tabou, sans peur de l'inconnue, sans la pesanteur des convenances qui sont pas siennes
Une forme d'anarchie, renier toute contingence pour ne s'attacher qu'à la quintessence des choses de la vie, les pénétrer au plus profond jusqu'à ses sources chaudes, bouillonnantes et parfumées, en quête du diamant brut du plaisir le plus pur
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A la hussard
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Publié :6/8/2009 11h19
Dernière mise à jour :9/10/2009 13h27 1244 vues
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Comme j'aime lorsque des heures durant on se plaît à jouer à se faire jouir maintes fois du seul jeu malin de nos mains ...
Pourtant cette nuit là, le scenario fut tout autre, et bien plaisant par sa spontanéité limite bestiale. Après des heures d'un voyage harassant, exténué, dans un état second de fatigue, arrivé en pleine nuit à "pas d'heure", elle assoupie en vrac sur la couette, une fesse en l'air comme une bouteille lancée à la mer, je me jette et m'affale sur son air de jeu aux allures de champs de bataille, me colle à elle, nos mains se cherchent et nous trouvent vite, nos peaux se reconnaissent à nos caresses, mon sexe se tend vers sa main qui le cherche en vain dans son dos.
Sans plus de protocole et de débat en prémisse, je lui baisse la culotte et la pénètre sans vergogne, et la besogne en grand élans sans retenu, elle encore perdue entre ses rêves et ma dure réalité, elle sans même avoir pris soin de vérifier qui est en train de la visiter par ses arrières ...
Il est bon ce moment à se faire un amour tel un réflexe quasi animal, où une grande fatigue estompe toute retenu, comme si nous étions plus que 2 sexes pressés de s'accomplir avant une hypothétique fin du monde proche ...!
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Une bombe atomique
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Publié :3/8/2009 11h45
Dernière mise à jour :9/10/2009 13h27 1262 vues
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Parfois jme dis que
Jme barre en couille
A rêver sa fouille
Je m'en-tête-à-queue
A y laisser mes plumes
Sur ses chimères qui m'enfument
Mirage nymphatique
Il est où son hic
Mytho lubrique
Elle est où sa nik
De chevauchées héroïques
Au fait de mon pic
Faut que je m'enfuis
De sa source tarie
Sinon bombe atomique
Sur mes rêves poétiques
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l'ABC du Q
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Publié :29/7/2009 12h03
Dernière mise à jour :9/10/2009 13h27 1231 vues
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Oh Q ! Prends moi en confesse,
j'M trop le rOnd de ses fesses ...
Apostrophé droit comme un I
A mater éBT les chapitres X de ses envies
Quand elle entame le paragraphe de sa grande ()
D'un saut à la ligne je lui réplique son antithèse
Ponctuée de têtes à queue pour L
Et d'une langue vivante à jouer des rimes à ses voyelles
Kom 1 belle histoire de cul avec un grand Q !
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Lois universelles de l'attraction
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Publié :27/7/2009 14h09
Dernière mise à jour :21/4/2014 13h14 1292 vues
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Révélation un soir de méditation à observer l'océan
Newton prétend qu'il existe une attraction naturelle entre tout corps mis en présence. Pour preuve il suffit de constater l'effet de la Lune sur les marées, ou à plus grande échelle la danse des planètes entre elles : elles sont contraintes de tourner entre elles sinon elles s'effrondent l'une sur l'autre. Il n'y a guère que quelques fantaisistes comètes à tenter, libertines, d'en perturber le balais cosmique bien réglé.
Elle est donc tout aussi fatale et naturelle cet effet hérissant sur mon corps lorsque votre lune s'approche de mon orbite, cQfd. Mais étrangement, l'effet n'est pas lié aux masses en présence, mais plus sur leur suggestion érotique. Et les corps ont qu'une envie, celle de se collisionner, ou sinon de se fuir. Il y a comme un couac dans la théorie !!
Et vous dites moi, quel est l'effet réciproque sur votre corps céleste ? Grande marée sur votre source profonde ? Votre petit satellite pris d'une envie de sortir de sa niche ? Pointes qui se dressent ? Ou envie de me coller une baffe !
Questions essentielles pour faire avancer d'un grand pas la science de toutes les attractions !
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Ma plus fid
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Publié :23/7/2009 15h49
Dernière mise à jour :9/10/2009 12h57 1250 vues
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Je suis amoureux de ma voiture !!! Oui je sais, je vais passer pour un idiot taré !!! Et pourtant elle est bien plus qu'une voiture, elle est une grande idée de complicité pour toutes ces libertés que nous aurons ensemble, un libertinage de tous ces bouts du monde qui nous attendent au bout de la route. Plus, elle est une oeuvre d'art, un bijou, si plaisant d'en être à la fois le mécène, l'hôte, le capitaine, l'instigateur, l'amant !
Coup de foudre déjà ancien, des années d'amour platonique à la reluquer du coin de l'oeil, à se prendre des coups au coeur à chacune de ses apparitions bien trop rares ... puis enfin se décider à faire le premier pas, la séduire, lui faire la cours jusqu'à obtenir ses faveurs.
Ce WE de nouveau, nous repartons se bouffer du bitume, rouler droit devant jusqu'à ce que seule la mer puisse couper notre élan. Je me suis pris un gros stock de CD, de ceux qui accompagnent à merveilles les plaisirs solitaires, bien installé dans son intérieur moelleux, volume à fond à illuminer de mélodies le paysage qui défile, à se faire l'amour d'une grande balade libertine, les sens en effervescence des heures durant à se tailler la route, tirer des bords et caresser les grands espaces.
Comme j'aime l'entendre rugir et bondir quand je lui attrape la boule de son levier à vitesses orgasmiques, la sentir miauler sous la caresse de mon pied sur sa pompe à carburer ses pistons, frétiller quand j'esquisse un doigt sur le clitognant pour un changement de position sur la ligne droite qui s'éternise ...
Arrivé à destination, dieu seul sait dans quel état me retrouvera ma princesse co-pilote qui nous attend, mais sur qu'elle en aura tous les bénéfices mécaniques
Puis se le refaire à l'envers, le retour tel un grand va et reviens ... hummm
Ma piti, depuis que je l'ai dans la peau, je ne roule plus, je cruise.
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Hymne du jardinier
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Publié :22/7/2009 13h35
Dernière mise à jour :5/11/2010 12h37 1495 vues
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Comme j'aime ta fleur au petit matin
Lorsqu'elle a ces senteurs de sous bois
D'avoir a été tant foulée toute la nuit durant
Par une faune étrange fruit de ton imagination lubrique,
Un troupeau de monstres poilus bien espiègles et voraces
T'envahissant de leurs tentacules curieuses insidieuses
Te suçant goulûment de leur ventouse aux baisés venimeux,
Te déchiquetant au butoir de leur queue fourchues.
Encore recroquevillée hébétée de la fatigue de tes batailles nocturnes
Lorsque arrive enfin l'aube caressante qui met fin a ton martyre
Tu laisse perler une goutte de rosée en offrande au soleil levant
L'abandonne tel un indice évident d'une sueur émérite
Ouvre tes pétales endolories et encore endormies à la bise légère
Tend fièrement ton pistil parfumé au jardinier passionné
Il aime s'égarer à y engloutir un nez connaisseur
Il sait reconnaître à coups surs l'odeur de tes torpeurs
Il sait refaire toute l'histoire de ton aventure épique
Il sait le remède qui apaise ta plaie grande ouverte
Il sait la pommade qui rafraîchit tes coups de chaud
Il sait le bourgeon qui te fécondera tes envies d'éveil à la vie
La clé pour toi d'un paradis si voluptueux
après l'enfer de tes songes solitaires
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Fontaine j'irais boire
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Publié :22/7/2009 13h28
Dernière mise à jour :5/11/2010 12h37 1160 vues
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Elle m'obsède en pensées obscènes mises en scènes des bords de Seine aux berges de sa source ...
Une nuit d'été torride
J'irais y tremper un doigt assis a son rivage,
M'y pencher jusqu'à m'imprégner de sa fraîcheur
Approcher la bouche de l'onde écumeuse légère
Goûter sa saveur sauvage et m'en étonner
Tremper ma langue assoiffée
Laper à m'y désaltérer jusqu'à satiété
Plonger nu dans l'onde limpide
Pénétrer en apnée jusqu'aux abysses
Sympathiser avec les méduses des fonds profonds
Et m'y abandonner telle une petite mort
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