L’échangisme relance t-il le désir ?
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Publié :14/1/2015 2h46
Dernière mise à jour :28/4/2024 12h6 1841 vues
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On croyait cette pratique réservée aux libertins, aux libertaires et aux réfractaires à la fidélité conjugale. La Planète échangiste, première enquête sur les sexualités collectives en France, montre le contraire. Pour son auteur, les amateurs d’échangisme forment des couples (presque) comme les autres.
Les femmes suivent leur conjoint parce qu’elles veulent leur faire plaisir, et aussi parce que, à partir d’un certain âge, elles veulent se rassurer sur leur potentiel de séduction. Il y a également une curiosité de leur part. C’est un milieu où l’on ne juge pas abruptement la beauté des corps, où elles peuvent entendre qu’elles sont encore belles. Elles trouvent aussi ouvertement du plaisir à la bisexualité féminine. Beaucoup d’entre elles disent même se sentir mieux traitées dans les boîtes échangistes, où elles peuvent dire non aux sollicitations sans créer de conflits. De manière générale, les femmes qui se plaisent dans les clubs échangistes ne se vivent pas comme une monnaie d’échange pour leur mari. En province, elles appartiennent à une moyenne bourgeoisie, constituée de commerçants, d’informaticiens ou de personnes issues des professions médicales, qui n’a pas intégré le discours féministe critique. Il y a peu d’« intellectuels » dans ces établissements. Seules quelques femmes – et ce sont souvent des cadres supérieures – admettent « ne venir chercher qu’une queue », en revendiquant de façon masculine leur sexualité. Le système des clubs est pour elles rapide, efficace et sans suite. On ne vient donc jamais en club pour y chercher des sentiments ? De plus en plus de couples disent qu’ils viennent pour s’y faire des amis, et il est vrai que les échangistes – parce qu’ils ne peuvent partager leurs expériences qu’avec d’autres échangistes – ont le sentiment valorisant d’appartenir à une élite anticonformiste. Quelques hommes seuls, qui étaient des traditionnels de la , disent aussi chercher l’âme sœur dans ces boîtes. Swing, le magazine de l’échangisme, a même un temps publié une page d’annonces pour mariages. Mais, hormis ces cas, beaucoup d’échangistes cherchent encore à préserver leur anonymat. J’en connais qui ne viennent en club qu’à Paris, où ils seront sûrs de ne pas être reconnus. Beaucoup baisent sans se donner leur vrai prénom ! Cet anonymat est bien sûr lié au tabou social, mais c’est aussi un moteur érotique et une garantie pour la solidité du couple. Les maris pensent souvent que leur épouse ne saurait pas gérer un acte sexuel accompagné d’une prise de connaissance avec leur partenaire d’un soir. Ils craignent que cette simple relation physique ne se transforme en attachement. La jalousie reste donc présente, en dépit du nombre de partenaires… Souvent, les hommes qui commencent à venir en club sont contents que leur compagne accepte de les suivre. Au début, ils n’ont aucun problème à la voir avec une autre femme, mais ça se complique quand elles sont enlacées par d’autres hommes. Beaucoup d’hommes racontent qu’ils débandent quand ils entrent dans l’échangisme. Il leur faut du temps pour dépasser le schéma patriarcal de possession des femmes. Quant aux femmes, elles peuvent aimer se faire traiter de salope une fois, mais pas plus. Elles se plaignent ensuite de la pauvreté érotique ambiante pour éviter de revenir en club. De nombreux couples disent pourtant que l’échangisme a renforcé une relation affaiblie par la routine…
Effectivement, beaucoup de pratiquants m’ont dit avoir ravivé leurs émotions érotiques et sexuelles dans l’échangisme. Pour eux, c’est un moyen de cimenter leur couple. Ils se ressoudent aussi autour de l’idée d’une transgression. Ils se disent : « Ah, si grand-mère savait ! » Mais quand un couple traverse une crise profonde, c’est un leurre de croire que l’échangisme va pouvoir le recoller comme par magie. Ça ne marche pas, et ça fonctionne d’autant moins que les clubs restent des endroits relativement choquants pour les femmes. L’échangisme n’est pas une solution pour un couple en crise, sauf, peut-être, si la crise est d’ordre uniquement sexuel. A contrario, l’échangisme peut-il faire éclater les couples ? Je connais très peu de ruptures imputables à cette seule pratique. Il reste vrai qu’avec l’échangisme, des femmes peuvent découvrir un autre monde, acquérir une plus grande assurance. En gagnant une autonomie par la sexualité, elles peuvent alors prendre du recul par rapport au modèle conjugal. Le couple peut aussi éclater parce que la femme ne supporte pas que son mari veuille l’entraîner dans des pratiques dont elle n’a pas envie. C’est la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Mais, de manière générale, les couples échangistes sont très « familialistes ». Ils ont souvent des qu’ils tiennent à l’écart et pratiquent l’échangisme comme un rituel. Certains ne vont en club qu’à l’occasion d’un anniversaire, ou une fois par an, lors d’une semaine de vacances sans au Cap-d’Agde par exemple. Les échangistes d’aujourd’hui sont plutôt conservateurs et n’ont rien à voir avec les libertaires qui pratiquaient la sexualité collective après 1968. Au fond, ils ont une sexualité assez normative. Les libertins d’aujourd’hui n’auraient donc pas bousculé les rapports hommes-femmes ? Ce n’est pas si simple. Si l’échangisme est une forme de recomposition de la domination masculine, cette pratique rend aussi compte d’une évolution des rapports entre les sexes. Les femmes affirment leur propre désir et leur autonomie, exactement comme elles s’affirment dans d’autres activités sociales. Et les hommes abandonnent certaines prérogatives considérées comme des socles de la virilité : ils acceptent que leurs femmes aient d’autres partenaires, ils peuvent demander à être caressés sur l’anus et, parfois, se laissent même toucher par des mains d’hommes. D’une certaine façon, on peut donc dire que leur domination s’effrite.
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Appétit sexuelle
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Publié :13/11/2014 1h41
Dernière mise à jour :1/1/2015 9h51 1826 vues
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Femmes et hommes à égalité
Trente ans après la révolution sexuelle traîne encore l’idée que les hommes seraient naturellement plus branchés sexe que les femmes. Or, pour la psychanalyse, leur pulsion sexuelle – ou libido – est identique à sa source. Seule sa manifestation diffère. Celle de l’homme obéit principalement à des sollicitations visuelles morcelées et très directes, tandis que celle de la femme se manifeste plus facilement à partir d’un ensemble de caractéristiques physiques, gestuelles et verbales.
« Le désir des femmes est aussi impérieux et dévorant que celui des hommes », affirme Martine Teillac, psychanalyste. Une position partagée par l’éthologue Boris Cyrulnik : mais pour les hommes, explique-t-il, la représentation mentale de l’acte sexuel est déjà un début d’acte, d’où l’impression qu’ils ont un appétit plus important.
Autre facteur de confusion, pointé par Jean-Luc Thoréton, sexologue : la pression sociale. Les étiquettes « nympho » et « facile » n’étant toujours pas périmées, il est encore politiquement incorrect pour une femme de se dire branchée sexe. Pour preuve, la diabolisation de Virginie Despentes, vingt ans après celle de Régine Desforges.
« Le désir féminin est toujours subversif, analyse Jean-Luc Thoréton. Libéré, il est extrêmement menaçant pour une majorité d’hommes. Mieux vaut donc continuer à faire croire que, en matière de sexe, les hommes sont boulimiques et les femmes ont un appétit d’oiseau. » Appétit L’un est branché, l’autre moins
C’est un cas de figure très courant, qui finit, la plupart du temps, par lézarder le couple. Le décalage des désirs peut être présent dès le début de la relation. Le partenaire qui a de l’appétence sexuelle va d’abord avoir à cœur de provoquer l’appétit de l’autre. Lorsque ses efforts deviennent vains, il essaie de mettre son désir en veilleuse, pensant pouvoir gérer la situation sans dommages. La différence de désir peut aussi apparaître après plusieurs années de vie commune. Si l’intimité du couple est réelle et sa communication riche, la régulation se fera de manière harmonieuse, chacun cédant un peu à l’autre afin de trouver un terrain d’entente. Si la différence finit par générer une guerre des tranchées, la relation sexuelle est l’arbre qui cache la forêt d’une profonde mésentente. Trois solutions :
Faire le deuil de son désir pour préserver une relation affective de qualité. Mener une double vie. Envisager une démarche thérapeutique pour comprendre ce qui grippe les rouages du désir.
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question sans reponse lolll
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Publié :14/3/2013 5h48
Dernière mise à jour :28/4/2024 12h6 2405 vues
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une belle femme qui habites prés de chez moi, elle me lance des regards,des sourires,des clins d’œil,j'ai envie de lui adresse la parole,de lui demande son numéro mais j'ai pas eu d’occasions loll,depuis 1mois que je me force l'aborder ouppps et aujh elle ma étais servis sur un plateau,tous les deux véhicule, on c croise ds un car-four,j'ai grillet un feu rouge pour la rattrape,quand elle ma vue c directement gare,je lui demande sont numéro,elle me dit avec plaisir saufffff que je ss fiance et je veux qu'on reste ami wawwwwwwwwwwww je comprend plus les femmes mdr
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les chattes
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Publié :13/3/2013 16h06
Dernière mise à jour :14/3/2013 5h36 2439 vues
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j'ai trop envie de défonce une bonne chatte bien lisse ,rase toi stpppppp
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